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Longitude 02° 16' 21" Est
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Saint-Rémy est un très vieux village, |
Le
tympan aux armes sculptées des
Un grand merci à Jean Claude Serre Cliquez ici pour télécharger un article l'histoire de la Noaille au format pdf ! (0,7 Mo) |
Le chanoine Poulbrière désigne les Mirambel
comme une branche cadette de la famille des seigneurs
de Saint-Rémy, une paroisse proche de Sornac
, dans la Montagne limousine. Ces Mirambel
avaient pour patronyme La Chassagne. Les Mirambel, de
petite noblesse, étaient, eux aussi, d’origine chevaleresque,
moins ancienne cependant que les Chanac.
Cet article est issu du bulletin semestriel de l'association
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Découverte archéologique en Haute-Corrèze. Un site gallo-romain a été découvert à Saint
Rémy; En nettoyant une parcelle perdue dans les bois qu'il venait
d'acquérir, 4 sondages ponctuels ont permis de mettre au jour des vestiges |
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Extrait du dictionnaire historique
et archéologique des paroisses du diocèse de Tulle SAINT-REMI Canton de Sornac, arrondissement d'Ussel, ancien archiprêtré de Chirouze (Creuse). Fin de l'article (c'est très long ! ) L'église de cette paroisse est une de nos plus belles églises
rurales. Le sanctuaire en est roman, mais la nef, avec ses quatre
chapelles latérales (deux de chaque côté), appartient
au style gothique tertiaire du XVe au XVIe siècle.Une clef
de voûte, de même qu'une pierre tombale, parmi toutes
celles qui parsèment le pavé, y porte en écusson
une aigle éployée qui doit répondre aux armes
de quelqu'une des familles seigneuresses du lieu. Celle d'entre elles
qui habitait le château de la Gastine, dont il sera bientôt
parlé, fonda et augmenta en 1400 et 1405 une vicairie qui
fut l'uvre personnelle de Guillaume de Saint-Aignan. Vers même époque
les de la Chassagne, du château de Mirambel, fondaient aussi
mais dans leur chapelle castrale, au dire de Nadaud. une autre vicairie
du patronage de la sainte Croix, qu'augmentèrent
d'abord Antoinette de Saint-Yrieix, femme du fondateur, puis au 27
janvier 1426 ses deux fils. Jean et Simon de la Chassagne. Les cures
devaient servir cette chapellenie. Plus tard ils se bornèrent à la
collation, la nomination demeurant aux seigneurs de Mirambel ; mais
la vicairie n'existait plus, paraît-il, en 1636. Le cartulaire
d'Uzerche a deux frères du nom de Saint-Rémi qui signent
comme- témoins en 1062 à sa charte 446 ; il a été trouvé aussi
vers la date de 1181 un Eymeric de Saint-Rémi. Etaient-ce
de primitifs seigneurs de notre bourg ? M. Champeval, qui nous a
donné ce cartulaire, mentionne aussi ailleurs hommage de cette
seigneurie à Ventadour par Robert 1 de Charlus en 1326. Elle
ne tarda pas à passer aux Saint-Aignan du château de
la Gastine, qui la gardèrent longuement, puis aux Dupuy du
château de Mirambel et à leurs successeurs, les Monamy
Le château ruiné de la Gastine, défendu par un étang,
s'élevait presque aux limites de la Creuse, par Saint-Martial-le-Vieux.
Les Saint-Aignan l'occupaient dès le milieu du XIV siècle
et peut-être est-ce par suite de ce fait que Pérotin
de Samt-Engnhen, écuyer, figurait dans la compagnie d'Archambaud
VIII, vicomte de Comborn, à la montre de Saint-Jean d'Angely,
le 3 août 1351. Nous venons de voir Guillaume de Saint-Aignan
fondateur en l'église de Saint-Rémi, qui gardait ses
tombeaux de famille, d'une vicairie datée de 1400 et 1405
; nous pourrions citer encore Bernard de Saint-Aignan, " seigneur
de la Gastine ", figurant en 1459 dans une sentence arbitrale
entre les seigneurs de Charlus et de Miremont, en Auvergne. Ce doit être
le même que Bérard de la Gastine, capitaine du château
d'Herment (toujours en Auvergne) pour le duc de Bourbon en 1444.
Quant à Foucaud de Saint-Aignan, le " vaillant Limousin " signalé par
Brantôme, l'article Saint-Pardoux-le-Vieux l'a mentionné à propos
de la seigneurie de Confolens que le XVe siècle avait ajoutée à celle
de la Gastine. Ces deux seigneuries eurent dès cette époque
mêmes propriétaires successifs (on les a mentionnés),
jusqu'aux temps voisins de la Révolution : alors la première
passa à un Blanchet de la Vergne et la seconde aux Monamy,
possesseurs déjà de Mirambel. Mirambel ! autre ruine
féodale, à la lisière de la forêt d'Iolet,
dont la sépare la rivière de la Liège
.Ce fut une importante châtellenie, titrée plus tard
baronnie : un de ses derniers possesseurs, en 1789, portait même
le titre de marquis de Mirambel. La tour, dernier reste de tte
forteresse, ne s'en est écroulée que depuis peu. On
croit que le nom en est le même que celui de Mirabel, porté avec
titre de comtors par une très ancienne et très noble
famille, qui reçut la garde ou défense militaire du
prieuré de SAINT-ANGEL dès au moins le XIe siècle
et la laissa par alliance, vers 1300, avec le château du lieu
aux Rochefort. D'autres Mirabel sont pourtant trouvés au XIVe
siècle. Etaient-ils à Mirambel ? Sont-ils tombés
en quenouille ? Ont-ils disparu sans postérité?...
Voici, vers le milieu de cette époque, des La Chassagne dans
la châtellenie. " Simon de la Chassagne, seigneur de Mirambel,
dit M. Tardieu, présenta requête au roi Charles V pendant
la guerre de la France et de l'Angleterre contre Arbert de Tinières
et ses complices : Etienne de Scorailles, Guillaume de Tinières,
Pierre et Bertrand, ses fils, Louis de Tinières,
prévôt d'Evaux ; Pierre de Saint-Projet, Pierre de Tinières,
seigneur du Rouzet ; Guillaume de Cortegs (sic) à cause de
leurs excès. Le roi les absout par lettres données à Avignon
en 1350, à la considération de Clément VI qui
intercéda pour eux. En 1351, Guillaume de Roger-Beaufort obtint
du roi en considération de ses services que Mirambel relèverait
d'Herment. Simon de la Chassagne, pour se venger de la grâce
accordée à ses ennemis, passa aux Anglais. Charles
V confisqua son manoir et le donna, le 6 mai 1372, sur la recommandation
de Jean du Cros, évêque de Limoges, à Jean de
Tinières et à Albert, son frère, qui s'étaient
distingués contre les Anglais. Le château fut plus tard
restitué à Simon. " Comme il y a eu plusieurs
familles du nom de la Chassagne, tâchons de suivre la piste
de celle-ci sans remonter plus haut que le siècle où nous
sommes. Simon devait être frère d'une Almodie de la
Chassagne, épouse d'un Hugues de Rochefort de Saint-Martial-le-Vieux,
tout près de Mirambel, qui en 1332 achetait des tènements
près de Couffy, lui aussi limitrophe. Il eut pour fille certaine
Catherine de la Chassagne qui se maria, le 8 décembre 1363,
avec Pierre II de la Brande, coseigneur de Lostanges et de Beynat.
Son petit-fils dut être un Jean de la Chassagne, seigneur de
Mirambel, cité par M. Champeval en sa notice sur le Tourondel
sous la date de 1428, avec son frère autre Simon de la Chassagne.
Ce Simon, dit seigneur de Mirabel, paraît au Gibanel (SAINT-MARTIAL-ENTRAYGUES)
le 30 octobre 1452. Quant à Jean il a pour fille en 1436 Jeanne
de la Chassagne, la veuve, comme nous le supposons, en 1480 de Guillaume
de Rochefort de Saint-Martial ; et pour fils Charles de la Chassagne,
chevalier, qui en qualité de procureur de son père,
chevalier aussi et dit seigneur de Champagnac-la-Noaille,
fait au 16 juin 1463 une afferme à Marcillac-la-Croizille.
Voilà la maison implantée dès au moins le XVe
siècle en deux paroisses : à Saint-Rémi et au
Champagnac près d'Egletons où M. Champeval a même
trouvé de
son côté Simon de la Chassagne comme seigneur
en 1439. Pour ne nous s'occuper ici que de Mirambel, ce fief passa
aux Laborde qui le vendirent pour dettes à Ventadour, lequel
l'échangea avec les Dupuy dont il a été parlé à l'article
MAUSSAC (XVIIe siècle). La maison marchoise des Monamy, barons
de la Courtine, en hérita par alliance, le compléta
par acquisition et y subit la tourmente révolutionnaire. D'après
une gazette du temps, dont nous n'avons eu que quelques pages sans
titre, on exécuta avec huit autres victimes à Paris,
en place de Grève, après l'avoir amené au conseil
général de la Commune, le 19 octobre 1792, " Jean-Louis
Mirambel, âgé de 19 ans, natif de Saint-Rémi
en Limousin, ne faisant rien, ci-devant gentilhomme, parti depuis
huit mois, s'étant rendu à la gendarmerie de Paris." Quel était le crime de ce gentilhomme ? l'émigration. Notons alors un service - un tout au moins - qu'avait rendu à la contrée cette famille éteinte et qu'énoncent ainsi les Merveilles de la France : " Saint-Rémy, avec ses chèvres servant de chevaux, doit ces utiles |
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Saint-Rémy en 1934
Canton de Sornac. - Arrondissement de Tulle
A 8 km. de Sornac, à 15 km d'Ussel, à 65 km. de Tulle ; hab, 516; sup. 3.095 ha. 19 a. - Fête patronale : Saint-Remy, le 1er octobre; cours d'eau : Liège et ruisseaux de la Gastine. - Hameaux et lieuxdits : La Gastine, Combefort,Margnat, Malsoute, Chassagne, Mirambel, Laval, Frétillange, Franceix, Saunière,hevastel, Chalard, Chazareix, Echaunie, Madiolet, La Gare, Cros-les-Ganes, Coudert, Larfeuille. |
ADMINISTRATIONS ET ÉTABLISSEMENTS DIVERS
Maire: Feuillade. Adjoint: Gaillot (Paul).Conseillers municipaux : Feuill:ade, Mazar , Gaillot (P.), Roubeix, Mazuel . Navette, Gouyon Mignon, Gaillot (G.), Vicariot, Rastoueix, Plaziot (François). Secrétaire de mairie : Rougerie (A.). Garde champêtre : Fraysse. Instituteur: Rougerie (A.). Institutrice; Mme Rougerie. Afficheur public: Fraysse. Receveur des postes : Trempon. Facteur auxiliaire : Insarguet. Garde forestier : M. Boireau. Chef de gare : Chatelard. Lieutenant de louveterie : Troubady. Société : Société de chasse : La Saint-Hubert de Saint-Remy, Troubady, président. |
COMMERÇANTS ET INDUSTRIELS
Aubergistes : Mazuel, Gaillot, Vve Maffrand, Jaloustre, Eragne, Deschamps. Charron : Roubeix . Epiciers : Gaillot, Broch (C.), Mazuel. Hôtels : Mazuel. Gaillot, Maffrand. Menuisiers : Rouchon, Mazuel, Brives. Meunier : Menudet. Minotier : Gouyon. Modiste : Mme Mazuel. Sabotiers et marchands de galoches : Broch (E.), Vialle (H.), Fraysse (P.), Tabac : Mazuel. Vins (Marchand de) : Mazuel (C.). Principaux propriétaires agriculteurs : Feuillade, Malpertu, Gaillot, Navette, Marandon. Château : Le Madiolet. |
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